Les parents de Mickaël me consultent car leur fils semble avoir des douleurs au ventre depuis sa naissance. Il a toujours beaucoup de gaz, se tortille, bouge dans tous les sens toute la nuit et dort peu…
A 2 mois, on lui a coupé son frein de langue sur les conseils d’un chiropracteur, et depuis il tète mieux mais son inconfort persiste. Ils ont fait appel à de très nombreux professionnels de santé, mais aucun ne trouve ce qu’il a. Ils sont pourtant d’accord pour dire que ce comportement n’est pas normal, après avoir vu une vidéo que les parents leur ont montré.
Les parents me confient qu’avant d’avoir Mickaël, ils ont perdu un bébé à 5 mois de grossesse à cause d’un décollement de placenta. Ils m’apprennent également, entre autres, que du côté du papa, 19 enfants sont décédés en bas âge ou in utéro sur les 3 dernières générations, et il y a aussi quelques enfants décédés du côté de la maman.
Je donne donc la parole à Mickaël à travers la Sagesse et il nous emmène sur le thème de ses maux de ventre.
Il me confie d’emblée : « Je crois que si j’arrête de bouger, je vais mourir, comme les autres bébés de la famille et cela me fait peur. »
La maman, les larmes aux yeux, réagit en disant qu’elle s’est rendue compte que sa fille était décédée dans son ventre parce qu’elle ne bougeait plus, et que lors de la grossesse de Mickaël, elle a eu peur de le perdre à chaque seconde et qu’elle le réveillait dès qu’il ne bougeait plus, même en pleine nuit.
Nous comprenons donc que Mickaël fait tout pour ne pas rester immobile, et qu’il le manifeste en ayant mal au ventre puisque sa maman a perdu son bébé alors qu’elle était dans son ventre. Il rajoute qu’il se sent épuisé de devoir bouger sans arrêt pour survivre et qu’il a besoin qu’on le rassure en lui disant que d’autres bébés ont survécu, et qu’on lui explique ce qui est vraiment bon pour son corps. Les parents semblent très émus, et ils accueillent les émotions de leur tout petit bébé qui semble si fatigué de tout cela. Ils lui font un gros câlin en lui disant qu’il peut se libérer de cette peur, et que désormais, il peut se reposer car c’est justement ce qui va lui permettre de régénérer son corps et de bien vivre 